Des composés de l'arsenic étaient utilisés par les grecs comme médicament, par exemple le trioxyde d'arsenic, en cas d'anémie. L'arsenic métallique a été isolé aux alentours de 1250 par Albertus Magnus. Il a chauffé du sulfure d'arsenic (As<sub>2</sub>S<sub>3</sub>) avec du savon, donnant lieu à la sublimation de l'arsenic. En 1649, on indique dans le manuel d'alchimie de Schroeder deux modes de préparation pour la fabrication d'arsenic élémentaire.
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Le sélénium a été découvert en 1817 par le chimiste suédois Jons Jakob Berzelius et son assistant Johann Gottlieb Gahn. Cette année Berzelius et Gahn découvrent que le processus permettant de fabriquer de l'acide sulfurique à partir de pyrite conduit à un résidu: un précipité aux teintes rouges et brunes. Berzelius l'analyse et se rend compte qu'en étant chauffé il émet une légère odeur de 'radis' associée au tellurium.
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Le brome a été découvert indépendamment par Antoine-Jérôme Balard en 1826 et par Carl Löwig en 1825. Le chimiste Antoine-Jérôme Balard a trouvé le brome dans les eaux mères restant après avoir cristallisé le chlorure de sodium et le sulfate de sodium des prés-salés de Montpellier. Un an plus tôt, en 1825, le chimiste Carl Löwig avait pu isoler un peu de dibrome en l'extrayant d'un échantillon d'eau.
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Après avoir découvert l'argon en 1884 le chimiste britannique William Ramsay se met à la recherche des autres membres de la famille des gaz rares. Il n'arrive pas à les identifier dans les minéraux et entreprend en 1898, à l'aide de son assistant Morris Travers, de réaliser la distillation de l'air liquifié. Ils ont trouvé le krypton dans le résidu laissé par l'évaporation presque tous les composants de l'air liquéfié.
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Le rubidium a été découvert en 1861 par les scientifiques allemands Robert Bunsen et Gustav Kirchhoff en effectuant une analyse spectroscopique d'un minéral (la lépidolite). La préparation du métal a été jugée par Bunsen, mais il n'a jamais obtenu échantillons avec plus de 18 % de rubidium. La séparation du métal a été seulement accomplie par George de Hevesy, par le biais de l'hydrolyse de l'hydroxyde de rubidium fondu.
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En 1790 Les chimistes écossais Adair Crawford et William Cruickshank annoncent qu'ils ont découvert un nouvel élément en analysant un minéral provenant des mines plomb du village de Strontian en écosse. Cette découverte est confirmée par les analyses du chimiste écossais Thomas Charles Hopes. En 1808 le chimiste britannique Humphry Davy parvient à isoler ce nouvel élément par électrolyse et il propose de le nommer strontium.
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L'yttrium a été découvert en 1794 comme nouvel oxyde dans la terre récupérée par Johan Gadolin et Anders Gustaf Ekeberg de la gadolinite et de l'euxénite. L'oxyde d'yttrium a été isolé en 1843 par C.G. Mosander à l'état relativement pur. En 1828, F. Wöhler est parvenu à préparer de l'yttrium très impur par réduction du chlorure avec du potassium. Ce n'est qu'en 1935 que le métal a été préparé sous une forme de pureté acceptable par S.S. West et B.S. Hopkins.
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Martin Heinrich Klaproth a découvert en 1789 le zirconium (l'oxyde ou la terre de zirconium) dans le minéral zircon originaire de Sri Lanka. Ce n'est qu'en 1824 que Jöns Jakob Berzelius a obtenu le métal sous forme très impure par réduction de fluorure de potassium-zirconium avec du potassium. Ce n'est qu'en 1925 que les néerlandais Anton Eduard van Arkel et Jan Hendrik de Boer sont parvenus à produire du zirconium à l'état très pur par décomposition d'iodure de zirconium.
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En 1801 le chimiste britannique Charles Hatchett analyse un minéral reçu d'Amérique du Nord par le British Museum quelques dizaines d'années auparavant. Il y découvre l'oxyde d'un élément encore inconnu qu'il baptise colombium. En 1844 le chimiste allemand Heinrich Rose montre qu'en réalité la colombite est constituée d'un mélange d'oxyde de deux élément différents: le tantale et le nobium.
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Les minerais contenant du molybdène sont connus depuis l'antiquité mais celui-ci a pendant longtemps été confondu avec d'autres éléments comme le graphite ou le plomb. En 1778, Carl Wilhelm Scheele réussit à séparer le molybdène du graphite et du plomb, et isole l'oxyde de molybdène de la molybdénite. En 1782, Peter Jacob Hjelm obtient un métal impur en réduisant l'oxyde de molybdène par le carbone.
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En 1925, Walter Noddack, Otto Berg et Ida Tacke ont fait part de leur découverte d'un nouvel élément (éka-manganèse) dans les produits de décomposition de l'uranium. Toutefois, la découverte n'a pas pu être répétée par d'autres à cette époque. Le technétium (<sup>99</sup>Tc) a été obtenu en 1937 par Carlo Perrier et Emilio Segrè par bombardement du molybdène avec des deutérons (dans un cyclotron).
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Le ruthénium, probablement en faible teneur ou à l'état de traces, avait déjà échappé à l'analyse de Smithson Tennant en 1803 et 1804. Le ruthénium a été identifié dans les résidus poudreux noirs de production de platine et isolé en 1844 par le chimiste Carl Ernst Klaus. Il a montré que l'oxyde de ruthénium contenait un nouveau métal inconnu et en a extrait six grammes de la partie insoluble dans l'eau régale du platine brut.
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Le rhodium a été découvert en 1803 par le chimiste britannique William Wollaston. Il l'a extrait, sous forme de chlorure de rhodium, d'une solution obtenue par dissolution de platine brut dans de l'eau régale. Cette méthode lui avait permis, dans un premier temps, de découvrir le palladium présent en proportion plus importante que le rhodium dans le platine brut.
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Le palladium a été découvert en 1803 par le William Wollaston lors de l'analyse de platine brut provenant des mines du Brésil. Il a dissous ce dernier dans de l'eau régale, a éliminé l'excès d'acide en le neutralisant avec de la soude puis a extrait de cette solution les ions platine en les faisant précipiter avec du chlorure d'ammonium. Il a ensuite provoqué la précipitation d'une espèce chimique encore inconnue en ajoutant du cyanure mercurique puis a obtenu, après chauffage de ce précipité, un métal brillant qui s'est avéré être du palladium.
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Les monnaies les plus anciennes en argent, souvent à valeur d'échange global entre autorité, sont sous forme de trépieds, de vases, d'anneaux, de barres et lingots de tailles uniformes. Vers 2000 av. J.-C., des mesures de grains d'argent attestent d'une monnaie de compte existante en Mésopotamie. Il a toujours été considéré comme un métal précieux et sa valeur était même supérieure à l'or jusqu'à ce soient découvertes des techniques permettant de l'extraire de différents minerais.
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Le cadmium a été découvert en 1817 par le chimiste allemand Friedrich Stromeyer sous forme d'impuretés présentent dans du carbonate de zinc. Stromeyer a noté que certains échantillons impurs de calamine a changé de couleur lorsqu'il est chauffé mais calamine pure n'a pas. Le cadmium a été indépendamment découvert par le chimiste allemand Karl Hermann en 1818.
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L'indium a été découvert en 1863 par les chimistes allemands Ferdinand Reich et Hieronymous Richter alors qu'ils effectuaient l'analyse spectroscopique d'un minerai de zinc à la recherche de thallium. Le chimiste Richter isole facilement le sulfure d'indium et le chlorure d'indium, puis l'hydroxyde d'indium avant de se perdre dans les (sous)oxydes d'indium. L'indium a été isolé sous forme de métal pur par Richter en 1864.
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L'étain, connu depuis l'antiquité, est un des premiers métaux utilisé par l'homme. Il été extrait de la cassitérite depuis l'antiquité. Il a été découvert vers environ 3500 av. J.-C. et était initialement employé sous forme de bronze (alliage d'étain et de cuivre). Les anciens semblent avoir importé la plupart de l'étain de Grande-Bretagne.
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On a trouvé en Asie mineure des objets en antimoine datant du IIe millénaire av. J.-C. Le plus connu est un fragment de vase trouvé à Tello en Irak et identifié comme étant de l'antimoine par Berthelot. Les Égyptiens des Ve et VIe dynasties égyptiennes se servaient de récipients en cuivre recouverts d'antimoine pour le transport de l'eau. L'antimoine métallique aurait été préparé dès 1540 par Biringuccio, qui donne une procédure pour l'isoler.
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Le tellure a été découvert en 1782 par le minéralogiste autrichien Franz-Joseph Müller von Reïchenstein dans un minerai d'or provenant de mines de Transylvanie. A la recherche d'antimoine présent dans ce minerai il n'en trouva pas mais conclut à la présence d'un métal encore inconnu. En 1798 le chimiste allemand Martin Heinrich Klaproth confirme les résultats obtenus par Franz-Joseph Müller von Reïchenstein et parvient à isoler ce nouvel élément qu'il baptise tellure.
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L'iode a été découvert en 1811 par le chimiste et fabricant de salpêtre Bernard Courtois dans des cendres d'algues marines. La purification était effectuée à l'acide chlorhydrique. Il a été nommé ainsi par Gay Lussac dans une publication du 1er août 1814, à partir du grec ancien iodes (aux reflets violets) en raison de la couleur de sa vapeur quand il est chauffé.
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Le xenon a été découvert en 1898 par les chimistes britanniques William Ramsay et Morris travers. En réalisant plusieurs distillations fractionnées d'air liquéfié ils finissent par obtenir un gaz très dense dont l'analyse spectroscopique confirme qu'il ne correspond à aucun élément encore connu. En 1960, le physicien John H. Reynolds découvrit que certaines météorites contenaient un taux anormalement élevé de l'isotope 129 du xénon.
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Le césium a été découvert en 1860 par les chimistes allemands Robert Bunsen et Gustav Kirchov parmi les constituants d'une eau minérale de Durkheim. Après précipitation et extraction des minéraux connus l'analyse spectrocopique des résidus obtenus par vaporistion laisse apparaïtre deux raies d'émissions bleue qui ne peuvent être rattachées à aucun élément connu. Le césium métallique pur n'été isolé qu'en 1882 par le Chimiste allemand Carl Setterberg.
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En 1774 Le chimiste suédois Carl Wihelm scheele étudie la pyrolusite, un mineral constitué essentiellement de dioxyde de manganèse, et y découvre des impuretés composées de l'oxyde d'un élément encore inconnu. En 1776 Le chimiste et métallurgiste Johan Gottlieb Gahn découvre le même oxyde dans un autre minéral: le spath lourd. En 1808 Le chimiste britannique Humphry Davy obtient pour la première fois du baryum pur par électrolyse d'un sel de baryum fondu.
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L'oxyde de lanthane a été découvert en 1839 par le chimiste suédois Carl Gustaf Mosander sous forme d'impuretés présentes dans de l'oxyde de cérium. Le lanthane sous forme d'oxyde a été isolé en 1839 par Carl Gustaf Mosander. En 1923, on a préparé pour la première fois du lanthane métallique raisonnablement pur.
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Le cérium a été découvert en 1803 par M. H. Klaproth à l'aide de l'analyse spectrale de l'oxyde de cérium. Indépendamment de lui, l'élément a également été trouvé par Jöns Jacob Berzelius Berzelius et Wilhelm Hisinger. En 1825, il a été obtenu par Carl Gustav Mosander pour la première fois à l'état raisonnablement pur par réduction du fluorure de cérium avec du sodium.
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En 1841, Carl Gustaf Mosander sépare la terre rare didymium de l'oxyde de lanthane. En 1874, Per Teodor Cleve découvre que le didymium est en fait deux éléments et, en 1879, Lecoq de Boisbaudran isole une nouvelle terre, le samarium du didymium extrait du minerai samarskite. En 1885, le chimiste autrichien, baron Carl Auer von Welsbach, sépare le didymium en deux éléments le praséodyme et le néodyme qui donnent des sels de couleurs différentes.
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En 1841, Carl Gustaf Mosander sépare la terre rare didymium de l'oxyde de lanthane. En 1874, Per Teodor Cleve découvre que le didymium est en fait deux éléments et, en 1879, Lecoq de Boisbaudran isole une nouvelle terre, le samarium du didymium extrait du minerai samarskite. En 1885, le chimiste autrichien, baron Carl Auer von Welsbach, sépare le didymium en deux éléments le praséodyme et le néodyme qui donnent des sels de couleurs différentes.
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L'existence du prométhium a d'abord été prédite par Bohuslav Brauner en 1902. Le prométhium a été produit et caractérisé pour la première fois en 1945, à l'Oak Ridge National Laboratory, Tennessee, par Jacob A. Marinsky, Lawrence E. Glendenin et Charles D. Coryell en séparant et analysant les produits de fission de l'uranium irradié dans un réacteur graphite X-10. Cependant, étant trop occupés par les recherches militaires liées à la Seconde Guerre mondiale, ils n'annoncent leur découverte qu'en 1947.
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Le samarium est découvert par spectroscopie en 1853 par le chimiste suisse Jean Charles Galissard de Marignac, par l'observation de ses fines raies d'absorption dans le didyme. Il est isolé sous forme d'un mélange de deux oxydes à Paris en 1879 par le chimiste français Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran à partir de la samarskite. En 1901, le chimiste français Eugène Anatole Demarçay réussit à séparer les deux oxydes, et découvre ainsi l'europium.
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L'europium fut découvert par Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran en 1890, qui obtint une fraction concentrée de samarium-gadolinium possédant des lignes spectrales n'appartenant ni au samarium ni au gadolinum. Toutefois, le crédit de la découverte est généralement attribué au chimiste français Eugène Anatole Demarçay, qui suspecta en 1896 que des échantillons de samarium récemment découverts étaient contaminés par un élément inconnu. Il fut capable d'isoler l'europium en 1901.
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En 1794 le chimiste et géologiste finlandais Johan Gadolin découvre dans les environs du village d'Ytterby en suède une roche qui sera par la suite baptisée Gadolinite. En 1880 le chimiste suisse Jean Charles Galissard de Marignac effectue une analyse spectroscopique d'échantillons obtenus à partir de gadolinite et repère des raies correspondant à un élément chimique encore inconnu. En 1886 Le chimiste français Paul Emile Lecoq de Boisbaudran isole l'oxyde de gadolinium.
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En 1789, le chimiste finlandais Johan Gadolin identifie un nouvel oxyde dans un échantillon d'ytterbite. Le terbium a été découvert en 1843 par le chimiste suédois Carl Gustaf Mosander parmi les impuretés d'un oxyde d'yttrium. Il a été isolé sous sa forme pure uniquement dans les années 2000, grâce aux techniques d'échange d'ions.
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Le dysprosium a été découvert par le chimiste Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran en 1886 à partir de sable de monazite. Sa procédure pour isoler le dysprosium impliquée dissolution d'oxyde de dysprosium dans l'acide, puis ajout d'ammoniaque pour précipiter l'hydroxyde. Les techniques permettant d'obtenir du dysprosium métallique pur n'ont cependant été mise au point qu'au cours des années 1950.
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La découverte de l'holmium est attribuée à Delafontaine et Soret en 1878. Per Thodor Cleve parviendra indépendamment à sa découverte un peu plus tard. Quelques années plus tard, en 1886, Paul Émile Lecoq de Boisbaudran découvre que l'holmium de Cleve n'est pas homogène. L'oxyde d'holmium pur est obtenu par le chimiste suédois Otto Holmberg en 1911.
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En 1843 le chimiste suédois Carl Gustaf Mosander analyse ce qui était alors considéré comme de l'oxyde d'yttrium et identifie les oxydes de deux autres éléments qu'il nomme erbium et terbium. L'oxyde d'erbium pur n'est isolé qu'en 1905 par Georges Urbain et Charles James. Le métal à l'état pur est quant à lui extrait pour la première fois en 1934 par Wilhelm Klemm et Heinrich Bommer.
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Le thulium a été découvert en 1879 par le chimiste suédois Per Teodor Cleve en analysant les impuretés contenues dans des oxydes de terres rares. Après avoir éléminé tous les espèces chimiques connues il obtint un résidu constitué de l'oxyde d'un nouvel élément qu'il baptisa thulium. Du thulium pur est obtenu pour la première fois en 1911 par le chimiste britannique Charles James.
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En 1878 le chimiste suisse Jean Charles Galissard de Marignac analyse un échantillon de gadolinite, il y découvre un oxyde qu'il pense inclure un élément encore inconnu qu'il baptise Ytterbium. Cependant, en 1907 le chimiste français Georges Urbain démontre que cet oxyde comporte en réalité une combinaison de deux éléments différents. Le nom d'ytterbium est conservé pour l'élément majoritaire tandis que l'élément minoritaire est baptisé lutétium.
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En 1878 le chimiste suisse Jean Charles Galissard de Marignac analyse un échantillon de gadolinite, il y découvre un oxyde qu'il pense inclure un élément encore inconnu qu'il baptise Ytterbium. En 1907, le chimiste français Georges Urbain montre que les mineraux d'ytterbium contiennent en réalité deux éléments différents dont l'un est très minoritaire. La même année le minéralogiste autrichien Carl Auer Von Welsbach identifie également des impuretées dans ces minereaux.
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En 1911 Le chimiste Français Georges Urbain avait cru, à tort, avoir découvert l'élément 72 et l'avait nommé celtium. Annoncée en 1923, la découverte de l'élément numéro 72 est faite par le physicien néerlandais Dirk Coster et le chimiste hongrois George Von Hevesy. Sur suggestion de Niels Bohr ils effectuent une analyse spectoscopique d'un minerai de zircon dans le domaine des rayon X qui leur permettent d'identifier les raies caractéristiques d'un élément inconnus qu'ils suggèrent de baptiser 'hafnium'.
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Le tantale a été découvert par Charles Hatchett en 1801. En 1820, le tantale a été isolé par Jöns Jacob Berzelius. Au sein de la tantalite, où le tantale a été mis en évidence, Heinrich Rose distinguera le niobium en 1844. Au début 1900, le tantale trouve sa première application comme filament à incandescence pour les ampoules jusqu'à l'arrivée du tungstène.
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En 1781, Carl Wilhelm Scheele établit qu'un nouvel acide pouvait être formé à partir de la tungsténite. Scheele et Tobern Bergman suggérèrent qu'il devait être possible d'obtenir un nouveau métal en réduisant cet acide. Les frères Juan José et Fausto de Elhúyar découvrirent, en 1783, un nouvel acide dérivé de la wolframite identique à l'acide tungstique.
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La découverte de l'élément 75 a été annoncée en 1925 par une équipe de scientifiques allemand constituée de Walter Noddack, d'Ida Eva Tacke et d'Otto Berg. Il a été identifié dans un premier dans des minerais de platine puis dans de la colombite, de la gadolinite et de la molybdénite. Ils l'ont détecté dans le minerai de platine et dans la colombite. Ils en ont trouvé aussi dans la gadolinite par spectroscopie de rayon X et dans la molybdénite.
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L'osmium a été découvert et isolé par Smithson Tennant en 1803 en même temps que l'iridium. Ces deux éléments figuraient dans les résidus d'une dissolution du platine par l'eau régale. Pour récupérer le platinoïde osmium, le procédé de l'époque avait utilisé l'oxydation au creuset de grand feu, de façon à obtenir une matière pulvérulente, attaquable par l'eau régale à l'ébullition, puis l'addition d'ammoniaque avait permis de libérer par évaporation jusqu'à sec l'acide osmique ou le tétroxyde d'osmium.
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L'iridium a été découvert et isolé par Smithson Tennant en 1803 en même temps que l'osmium. Ces deux éléments figuraient dans les résidus d'une dissolution du platine par l'eau régale. Pour récupérer le platinoïde osmium, le procédé de l'époque avait utilisé l'oxydation au creuset de grand feu, de façon à obtenir une matière pulvérulente, attaquable par l'eau régale à l'ébullition, puis l'addition d'ammoniaque avait permis de libérer par évaporation jusqu'à sec l'acide osmique ou le tétroxyde d'osmium.
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Le platine est connu depuis longtemps en Amérique du sud où il était utilisé sous forme pure ou d'alliages pour réaliser de petits objets. En 1748 l'astronome Antonio de Ulloa publie le compte rendu d'une étude sur le platine réalisée lors d'une expédition scientifique de près de 10 ans en Amérique du sud. En 1741 le scientifique et métallurgiste britannique Charles Wood ramène des grains de platine de Jamaïque en espérant leur trouver une application.
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L'or est sans doute connu depuis la préhistoire par l'homme. Initialement utilisé comme ornement ou à des fins rituelles il été exploité intensivement par les civilisation antiques en particulier en Egypte et en Amérique du sud. L'or fut continûment utilisé comme monnaie en Occident jusqu'en 1973, date à laquelle il a été dépouillé de son dernier rôle monétaire, comme monnaie de réserve internationale.
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Le mercure est un des métaux connus depuis l'antiquité en Chine, en Inde mais aussi en Egypte. Le mercure fut utilisé probablement dès 2700 avant notre ère pour amalgamer l'or, l'argent ou d'autres métaux. Il était désigné sous le nom de vif-argent du XVIe au XIXe siècle. Les alchimistes l'associaient à la planète Mercure, ce qui explique son nom actuel.
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Le thallium a été découvert en 1861 par le physicien et chimiste britannique William Crookes. Crookes ayant reçu des résidus en provenance d'une usine de fabrication d'acide sulfurique, il entreprit leurs analyse spectroscopique en s'attendant à y détecter du sélénium et éventuellement du tellurium mais il observa une raie lumineuse verte très prononcée n'appartenant pas à ces dernier. Il en déduisit donc que cette raie était la signature d'un nouvel élément qu'il baptisa thallium.
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Le plomb fait partie des premiers métaux connus et utilisés par l'homme. Ses traces les plus anciennes d'utilisation sont des billes de plomb retrouvées sur un site archéologique turque datant d'environ 6500 av. J.-C. Il a été fréquemment utilisé lors de l'âge du bronze, durci par de l'antimoine et de l'arsenic trouvés sur les mêmes sites miniers. Au Moyen Âge, les alchimistes croyaient que le plomb était le métal le plus ancien et l'associaient à la planète Saturne.
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